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Transcription

  • Acte III.Acte II

  • Récitante.

  • Il fait beau, monstrueusement beau. Déferlez semaines, scrupules des mondes mourants, déferlez filles grosses; contre- écumez contre mon attente scabreuse

  • Récitant.

  • Me voici, l’homme-marchand aux mains vides, oeil nu suscitant le spectacle, gorge brassant vivants les mots éclos contre mes dents.

  • Récitante.

  • Me voici, moi, moi: la fmme-pbsédée femme obsédée des grandes paroles et je nag nage parmi les glaieuls et les roses de Jéricho vers l’odeur simple des cada vres?

  • Récitant.

  • Ce n’est pas vrai…Il n’y a plus de combats. Il n’y a plus de meutresmeurtres n’est‐ ce pas? Plus de crimes flamboyants? L’orgue de Barbarie ronronne aveugle des minutes de silence et de silence et de silence, sciure du temps sans poussière Ho. Ho. une odeur de cadavres… du sang pétillant comme une grande cuve dev vin.

  • Récitante.

  • Il n’est que de cogner à la vitre du soleil. Il n’y a qu’à casser la glace du soleil. Il n’y a qu’à découvrir dans la boite à poudre du soleil la houppe rou ge des fourmis venimeuses éclatés à tous vents. Ha ha on ne maquille pas le Destin.

  • Récitant.

  • Il fait beau une gerbera plus nue qu’une femme du soleil dans le soleil joue vers le soleil et le soleil crépite dans les ceveaux cerveaux fermés diadème miné arbre du voyageur coeur tressé belles-eáux-souflées-haut-gelées.

  • Récitant.

  • île j’aime ce mot frais guetté de Karibs et de requins. J’attends.

  • Récitante. Récitante

  • Ô j’attends passionnément : je suis cernée