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Le choeur.
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Tu n’échapperas pas à ta loi qui est une loi de domination.
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Toussaint.
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Ma loi est que je courre d’une chaine sans cassure:, jusqu’au confluent de feu qui me volatilise, qui m’épure et m’incendie de mon prisme d’amal | propre | | don | d’or amalgamé.
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Le choeur.
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Goût des ruines; baisers; funèbre la lune décroit, le roi se cache.
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Toussaint.
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Je ne veux pas être le grain de parfum ouù se résume et se fète l’in nombrable sacrifice des roses désarmées.
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Le récitant.
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Tu périras.
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La récitante.
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Hélas. Tu périras.
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Toussaint.
- Hé bien, je périrai. Mais nu. Intact.
- Ma main dans ma main, mon pied sur le sol,
- quel est en passe de noyés et de foules ce sombre écroulement vers le couchant? Le monde assassiné d’ambages, pris dans le filet de ses propres parenthèses, coule.
- Nu comme l’eau,
- nu comme le regard unicorne de midi,
- comme le cri et la morsure, j’éclaircis de basses buées
- le monde sans reconnaissance et sans ingratitude,
- où la pensée est sans équivoque, une fleur au coeur de papillon.
- Je veux un monde nu d’unionsunivers non timbré.
- | une petite fille du Fouta ronge un os en forme de candélabre |